A Consulter :
Les vieux villages traversés par la Rando du Fromage,
Les Bergeries en pierre sèche visitées par la Rando,
Le village de Banon.Pour les topos et plus d’information, consulter la page DÉCOUVRIR de La Parenthèse Banon.
Les vieux villages
L’édition 2015 permet de traverser deux des vieux villages perchés et abandonnés de la Haute-Provence : Le Haut-Montsalier et le Vieux Redortiers.
Pour en savoir plus sur l’histoire de ces villages, La Rando du Fromage recommande la lecture des ouvrages de la collection
« Marcher un livre à la main » des éditions du Bec En l’Air.
Le Vieux Redortiers
Référence : « 10 balades littéraires à la rencontre de Jean Giono », éditions Le Bec en L’air – 2004.
Le village a été abandonné après la guerre 14-18, il était constitué de hautes maisons donnant sur des ruelles étroites.
La Clématite, dont Redortiers tire son nom provençale, est abondante et accompagnée d’églantiers, de genévrier, d’aubépine, de genêt. On trouve aussi des chênes et de beaux hêtres.
Pour des raisons pratiques, le tracé de la Rando n’y passe pas, cependant sachez qu’au bas du village une très belle fontaine / abreuvoir vaut le détour (ou le re-tour). Un ancien chemin permet de monter (à pied !) au village depuis la fontaine. En montant depuis la fontaine on aperçoit au loin l’école insolite des Sartrons, où venaient étudier les enfants du plateau du Contadour. Le chemin débouche sur l’angle d’une ruelle, prendre la coursive d’en bas pour arriver sur une rue caladée que l’on remonte vers la tour (où passe la Rando via le chemin Giono).
La fontaine-lavoir est un vrai miracle dans ce pays kastique. Belle construction restaurée avec son ouverture en ogive curieusement excentrée et sa couverture en lauzes.
Depuis le Chemin de Giono (balisage Tour de Lure), le paysage s’ouvre vers le nord sur les collines du Contadour consacrées à la Lavande et à l’élevage ovin.
Depuis le village, très beaux panoramas au sud sur le Luberon, la Montagne Sainte-Victoire et la Sainte Baume.
Pour plus d’information sur le village, outre les ouvrages cités ci-avant, consulter le site Randomania sur la Haute-Provence.
Le Haut Montsalier
Citations libres du livre « 25 balades sur les chemins de la pierre sèche », Florence Dominique, éditions Le Bec en L’air – 2008.
Le Haut Montsalier fut appelé de différents noms signifiants tous « mont élevé ». Le site en position dominante et défensive, est probablement occupé depuis la protohistoire (vestiges) et des fragments de tegulae (tuiles plates) démontrent une occupation romaine. L’existence du village tel qu’on peut l’imaginer n’est pourtant démontré qu’à partir du XIIe siècle, date de l’édification de l’église et d’un castrum, détruit au XVIIe et dont les traces n’ont pas été, à ce jour, retrouvées.
Au XVIe, le village compte 300 habitants. Au XVIIIe, les périodes troubles (guerres de religion) appartiennent au passé et la position défensive n’est plus aussi justifiée. D’autre facteurs comme la rareté de l’eau, la rudesse du climat et l’éloignement des voies de communication font que les Salimontains, descendent s’installer dans la plaine. Les archives municipales témoignent d’un regain d’activité de Montsalier à partir du XIXe, vers 1880 une école est construite, elle fermera en 1924 ! Pourtant au XXe siècle, le « déperchement » des villages s’accélère et le vieux village est délaissé au profit du hameau du Plan dans la vallée (l’actuel Montsalier), les maisons étant démantelées pour la construction des maisons d’en bas. ~
Depuis le village, très beaux panoramas sur le Haut Verdon à l’Est, la Montagne de Lure au nord et le Luberon, la Montagne Sainte-Victoire et la Saint Baume au sud. Auparavant depuis la piste, points de vue sur le Ventoux (Ouest).
Au bas du village, sur un col très venté, les trois moulins, encore en service en 1860, témoignent d’une vie agricole active (inscription 1591 retrouvée sur un linteau maintenant disparu).
Dans le village : ruelles en calades, maisons aux fondations médiévales, citernes, caves voutées, aires de battage du blé, jardins en terrasse, cimetière, témoignent de l’ampleur du travail fourni par les anciens pour habiter ces rudes territoires.
A noter la présence non loin du village du gouffre du Caladaïre avec ses 667 m de fond.
Les Bergeries
L’édition 2015 permet de visiter plusieurs Bergeries en pierre sèche appartenant au patrimoine pastoral de Haute-Provence.
Pour en savoir plus sur l’architecture de pierre sèche, La Rando du Fromage recommande la lecture des ouvrages de la collection
« Marcher un livre à la main » des éditions du Bec En l’Air.
Référence : « 25 balades sur les chemins de la Pierre Sèche », éditions Le Bec en L’air – 2008.
Le Jas des Terres de Roux
(sur le GRAND PARCOURS) Bergerie exemplaire de l’architecture pastorale, cette bergerie est composée d’un Jas de plus de 15 mètres de long, d’une cabane de berger et d’une citerne qui s’articulent autour d’un enclos.
Le Jas est compartimenté en quatre segments chacun recouvert d’une coupole à encorbellement reposant sur des arcs diaphragmes en plein cintre (scellés au mortier). Couverture extérieure par des lauzes.
Le Jas de Bouscarle
(sur le GRAND PARCOURS) Bergerie composée de cinq coupoles encorbellées montées sur arc sur le modèle des Terres de Roux.
Bergerie de Montsalier
(sur le GRAND PARCOURS et le parcours SPORTIF) Bel ensemble de cabane et son enclos bien entretenu situé au milieu d’un champ. Avant d’arriver à la bergerie, le parcours emprunte l’ancien chemin communal avec deux murs clapiers de part et d’autre. On notera la trame agricole composée de parcelles délimitées par des murets et leurs clapiers rejetés sur la périphérie et avec parfois un abri aménagé dans l’épaisseur du clapier ou encore une petite cabane de lauzes.
[photo à insérer ICI]
Le vieux village de Banon
Depuis l’édition 2014 la Rando (GRAND parcours et SPORTIF) se terminent par une visite du vieux village de Banon.
Le village médiéval de Banon, situé au sommet du bourg, est délimité par les vestiges des remparts de l’ancien château. Le portail à mâchicoulis du XIVe siècle en constitue l’accès principal.
Le tracé passe successivement : devant les vestiges du château médiéval (tertre), puis devant l’église haute (lieu d’exposition et de concert), descend la rue du four banal, longe les vestiges des remparts (en contre-bas), emprunte la très belle rue des arcades avec sa magnifique calade et ses belles maisons anciennes, passe sous le portail à mâchicoulis puis rejoint la place du village.
Cf. le site du village de Banon.